Roses des Sables
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Roses des Sables
Récit de la partie du Soir 1er Avril :
Une femme, à la robe longue et légère, assise sur un rocher, qui parle aux sylphes et offre son récit à Echo
"Il y avait dans ce désert, bien plus de sables que je n'avais vu jusque là. Nous étions 5, ni plus ni moins, au départ de ce long voyage. Quand commenca-t-il ? Je ne sais. Je ne me souviens que d'un triste repos, puis les murs grissés se tintèrent d'un bleu azur...Et firent place au désert. Je ne m'attarderais pas à décrire mes compagnons, car je ne m'y attarda pas. Immense, et nous, si petits...Et des paroles, des paroles...Moi, mes yeux se replirent qu'une humeur aqueuse, qui était plus sèche que les larmes mais plus fluide que la sueur. Qu'importe !
Et c'est dans ce désert immense, de rocailles et de vide, que nous la trouvâmes, là, assise, malheureuse survivante d'une tragédie muette. Personne en témoin, et le deuil, a porter seule. Une petite fille (...est-elle petite?) qui pleurait (...pleurait-elle?) sur une tombe (...n'était-ce qu'une tombe?). Ces cheveux étaient si beaux, son visage si rayonnant. On put y voir les reflets du matin même, imprégnées sur ses traits emprunts d'une pureté exemplaire. Elle se présenta comme se nommant Aïcha (je l'écrirai volontier ainsi, même si l'oreille percevait bien plus que ces sons) et se dit fille des Astres. Elle nous expliqua ce qui peinait son âme, et je le resumerai ainsi (en essayant de sublimer la chose sans en perdre substance)
Son oncle, un "architecte" de renom, avait été assassiné par ses 3 frères, jaloux. Sur sa tombe fut plantée une branche d'Acacia, qui depuis grandit et grandit, dans une obstination sourde et muette. Grande branche,et quand nous vimes les 3 racines, nous en restâmes sans voix. Mais elle nous conta aussi que les frères de son oncle (dont aucun n'était son père ?!) s'étaient entretués près de la rivière, et que leurs armes gisaient peut être dans son lit.
Si vous aviez alors quelles tentatives nous fîmes ! Cela était grandiose ! Creuser, pousser, tirer, reposer, supposer, demander, souffler, germer mais sans jamais de résultats probants. Pour ma part, je suis fière d'avoir pu éclaircir à l'eau clair le visage de la jeune enfant. Car la tragédie doit être vécue avec toujours un teint plaisant. Car toujours nos aventures sont observées, alors tacheons d'être plaisantes !
L'un de nos compagnons se décida à entreprendre quelque chose de constructif ! Grand bien lui fasse !
Il alla fouiller dans le lit du fleuve, plongeant ses mains dans une fange fertile, mais qu'il avait pris plaisir de rendre stérile peu de temps avant. Allez comprendre ! Mais il a su tracer son histoire, et se rendre acteur important, et cela lui rendra les faveurs de quelques spectateurs j'en suis certaine. Mais en allant fouiller la ... boue, il se retrouva face à la grande complexité des évenements, et, emporté d'abord par le courant, il se retrouva prisonnier sous les eaux, puis sombra à pic. Je ne pourrais vous en écrire davantage, car je resta le plus longtemps possible, à m'occuper de la petite qui m'avait apparue fragile. Pourquoi, je crois bien m'être trompée...Mais l'erreur n'a aucune importance, tant que personne ne la percoit ! Qui n'a jamais une langue qui fourche, en pleine déclaration ?
Mes derniers souvenirs sont hélas confus (et ma mémoire a ce trait d'être des plus infidèles) mais l'eau quitta le lit, et pendant que les ondines jubillaient, le grand Fleuve se leva et nous attira dans son fond. Je m'alarma d'ailleurs car mes compagnons sautèrent un à un dans les eaux agitées, comme s'ils prenaient quelques plaisirs à abandonner 2 femmes à leur sort."
Une femme, à la robe longue et légère, assise sur un rocher, qui parle aux sylphes et offre son récit à Echo
"Il y avait dans ce désert, bien plus de sables que je n'avais vu jusque là. Nous étions 5, ni plus ni moins, au départ de ce long voyage. Quand commenca-t-il ? Je ne sais. Je ne me souviens que d'un triste repos, puis les murs grissés se tintèrent d'un bleu azur...Et firent place au désert. Je ne m'attarderais pas à décrire mes compagnons, car je ne m'y attarda pas. Immense, et nous, si petits...Et des paroles, des paroles...Moi, mes yeux se replirent qu'une humeur aqueuse, qui était plus sèche que les larmes mais plus fluide que la sueur. Qu'importe !
Et c'est dans ce désert immense, de rocailles et de vide, que nous la trouvâmes, là, assise, malheureuse survivante d'une tragédie muette. Personne en témoin, et le deuil, a porter seule. Une petite fille (...est-elle petite?) qui pleurait (...pleurait-elle?) sur une tombe (...n'était-ce qu'une tombe?). Ces cheveux étaient si beaux, son visage si rayonnant. On put y voir les reflets du matin même, imprégnées sur ses traits emprunts d'une pureté exemplaire. Elle se présenta comme se nommant Aïcha (je l'écrirai volontier ainsi, même si l'oreille percevait bien plus que ces sons) et se dit fille des Astres. Elle nous expliqua ce qui peinait son âme, et je le resumerai ainsi (en essayant de sublimer la chose sans en perdre substance)
Son oncle, un "architecte" de renom, avait été assassiné par ses 3 frères, jaloux. Sur sa tombe fut plantée une branche d'Acacia, qui depuis grandit et grandit, dans une obstination sourde et muette. Grande branche,et quand nous vimes les 3 racines, nous en restâmes sans voix. Mais elle nous conta aussi que les frères de son oncle (dont aucun n'était son père ?!) s'étaient entretués près de la rivière, et que leurs armes gisaient peut être dans son lit.
Si vous aviez alors quelles tentatives nous fîmes ! Cela était grandiose ! Creuser, pousser, tirer, reposer, supposer, demander, souffler, germer mais sans jamais de résultats probants. Pour ma part, je suis fière d'avoir pu éclaircir à l'eau clair le visage de la jeune enfant. Car la tragédie doit être vécue avec toujours un teint plaisant. Car toujours nos aventures sont observées, alors tacheons d'être plaisantes !
L'un de nos compagnons se décida à entreprendre quelque chose de constructif ! Grand bien lui fasse !
Il alla fouiller dans le lit du fleuve, plongeant ses mains dans une fange fertile, mais qu'il avait pris plaisir de rendre stérile peu de temps avant. Allez comprendre ! Mais il a su tracer son histoire, et se rendre acteur important, et cela lui rendra les faveurs de quelques spectateurs j'en suis certaine. Mais en allant fouiller la ... boue, il se retrouva face à la grande complexité des évenements, et, emporté d'abord par le courant, il se retrouva prisonnier sous les eaux, puis sombra à pic. Je ne pourrais vous en écrire davantage, car je resta le plus longtemps possible, à m'occuper de la petite qui m'avait apparue fragile. Pourquoi, je crois bien m'être trompée...Mais l'erreur n'a aucune importance, tant que personne ne la percoit ! Qui n'a jamais une langue qui fourche, en pleine déclaration ?
Mes derniers souvenirs sont hélas confus (et ma mémoire a ce trait d'être des plus infidèles) mais l'eau quitta le lit, et pendant que les ondines jubillaient, le grand Fleuve se leva et nous attira dans son fond. Je m'alarma d'ailleurs car mes compagnons sautèrent un à un dans les eaux agitées, comme s'ils prenaient quelques plaisirs à abandonner 2 femmes à leur sort."
Zahya- Nombre de messages : 19
Age : 32
Date d'inscription : 23/03/2011
Le Chiffre
Personnage: Zahya
Puissance Souveraine de...: la Tragédie
Affiliation: Code de l’Etrange
Re: Roses des Sables
Comme les bribes d'une mélopée lointaine : on pourrait avec de l'imagination le croire accompagné d'un oud discret, mais il n'en est rien
Cinq étrangers. Un désert, quelque part. L'azur céruléen brulant. Brume de moires scintillantes.
La poussière s'exclame : « Aïe !
— poussez-toi !
— Aïe ! Aïe !
— tu me fais de l'ombre, va-t'en.
— Ils nous piétinent, nous bousculent.
— Ils nous malmènent.
— Si grands soient-ils... Quel manque d'égards ». C'est ainsi la poussière est pusillanime, se sent toujours persécuté et ne cesse de piailler et de geindre.
La pleureuse ouvre la voie, suivant ses pas, elle se lamente sur la route éphémère. Les autres suivent et bavardent.
La rive d'un fleuve, l'odeur de la pierre sèche et de l'eau en grande quantité.
L'orpheline : « Mon nom est A'Isha, ma tante est venu accompagnée des djouns. Elle a baigné mon visage de ses larmes et a remis de l'ordre dans ma tenue. »
Au questions qu'elle leur pose, ils ne donnent pas de réponse ou si peu. Les connaissent-ils seulement ? Qui sait si celle qui pleure compatit au chagrin de l'orpheline ou à travers elle s'apitoie sur son propre sort ? Les autres s'égayent et bavardent.
L'orpheline : « Mon oncle gis là, sous cette branche d'acacia. J'ai peur qu'il ne s''épuise a lui donner son eau. Retirez là s'il vous plaît qu'il puisse tenir jusqu'à ce que vienne la pluie. Jusqu'a ce qu'il puisse renaître de l'ondée. »
La jeune pousse est austère, comme du reste bien des habitants de ces contrées arrides, elle se montre intraitable et obtuse, refusant jusqu'au dialogue. Tous s'échinent. Tous cajolent. Tous ahanent. Tous grondent. Tous creusent finalement. Ne cèdent que les deux racines déjà mortes : la creuse et la pourrie. bien sûr... La plus vivace, celle gorgée de sève s'accroche a sa source funèbre. Il est triste de savoir que c'est là la sépulture du plus glorieux des architectes. « Le Temple ne sera-il jamais, alors ? ».
L'orpheline : « Puisse cela ne jamais avoir été. Puisse les armes maudites des meurtrier ne pas souiller l'eau du fleuve. »
A ces mots les autres se jette a l'eau et bavardent. Seule reste la pleureuse. Non par crainte. Non par par crainte mais parce qu'il ne lui semble pas qu'il soit déjà temps que l'orpheline demeure seule. Puis l'archipel se désagrège et tous se noient.
J'ai dit : « Tous ! » Extase asphyxiante dans le reflet d'une muse.
Aube ou crépuscule ? deux marin à bord d'un feulouque ramènent leur filet où en guise de poissons s'agitent cinq étrangers.
Cinq étrangers. Un désert, quelque part. L'azur céruléen brulant. Brume de moires scintillantes.
La poussière s'exclame : « Aïe !
— poussez-toi !
— Aïe ! Aïe !
— tu me fais de l'ombre, va-t'en.
— Ils nous piétinent, nous bousculent.
— Ils nous malmènent.
— Si grands soient-ils... Quel manque d'égards ». C'est ainsi la poussière est pusillanime, se sent toujours persécuté et ne cesse de piailler et de geindre.
La pleureuse ouvre la voie, suivant ses pas, elle se lamente sur la route éphémère. Les autres suivent et bavardent.
La rive d'un fleuve, l'odeur de la pierre sèche et de l'eau en grande quantité.
L'orpheline : « Mon nom est A'Isha, ma tante est venu accompagnée des djouns. Elle a baigné mon visage de ses larmes et a remis de l'ordre dans ma tenue. »
Au questions qu'elle leur pose, ils ne donnent pas de réponse ou si peu. Les connaissent-ils seulement ? Qui sait si celle qui pleure compatit au chagrin de l'orpheline ou à travers elle s'apitoie sur son propre sort ? Les autres s'égayent et bavardent.
L'orpheline : « Mon oncle gis là, sous cette branche d'acacia. J'ai peur qu'il ne s''épuise a lui donner son eau. Retirez là s'il vous plaît qu'il puisse tenir jusqu'à ce que vienne la pluie. Jusqu'a ce qu'il puisse renaître de l'ondée. »
La jeune pousse est austère, comme du reste bien des habitants de ces contrées arrides, elle se montre intraitable et obtuse, refusant jusqu'au dialogue. Tous s'échinent. Tous cajolent. Tous ahanent. Tous grondent. Tous creusent finalement. Ne cèdent que les deux racines déjà mortes : la creuse et la pourrie. bien sûr... La plus vivace, celle gorgée de sève s'accroche a sa source funèbre. Il est triste de savoir que c'est là la sépulture du plus glorieux des architectes. « Le Temple ne sera-il jamais, alors ? ».
L'orpheline : « Puisse cela ne jamais avoir été. Puisse les armes maudites des meurtrier ne pas souiller l'eau du fleuve. »
A ces mots les autres se jette a l'eau et bavardent. Seule reste la pleureuse. Non par crainte. Non par par crainte mais parce qu'il ne lui semble pas qu'il soit déjà temps que l'orpheline demeure seule. Puis l'archipel se désagrège et tous se noient.
J'ai dit : « Tous ! » Extase asphyxiante dans le reflet d'une muse.
Aube ou crépuscule ? deux marin à bord d'un feulouque ramènent leur filet où en guise de poissons s'agitent cinq étrangers.
La Divine Rose Trémière- Nombre de messages : 90
Un, deux, trois... : « L'unique vérité de l'univers est-celle-ci » dit le diable.
Quatre, cinq, six... : « tout le monde obtient exactement ce qu'il veut.
Sept, huit, neuf... : — Comment, alors, expliquez vous l'Enfer ? »
Date d'inscription : 30/04/2008
Le Chiffre
Personnage: en guise d'exemple : Jameson Black
Puissance Souveraine de...: la Tempête & des Pluies
Affiliation: Code de la Lumière
Re: Roses des Sables
"Refuser et Serrer, Attendre et sombrer
Asphyxie et Voyage , Douleurs et jouissances
La Surface, calme ; la barque récolte
Un oiseau passe au dessus de nos têtes
Condamné aux ciels, prisonniers de l'onde
Celui qui porte le titre de Prince
Celui qui porte le Porteur
Un filet de chanvre en prison salutaire
Coquille de noix sur le fleuve, soupirs
Triste constat d'un exil choisi et forcé
Une mer, un océan de larmes
L'oiseau au sang bleu se cache pour pleurer
Mais qu'importe la brutalité des pluies
Le sol finit toujours pas en être détrempé "
Asphyxie et Voyage , Douleurs et jouissances
La Surface, calme ; la barque récolte
Un oiseau passe au dessus de nos têtes
Condamné aux ciels, prisonniers de l'onde
Celui qui porte le titre de Prince
Celui qui porte le Porteur
Un filet de chanvre en prison salutaire
Coquille de noix sur le fleuve, soupirs
Triste constat d'un exil choisi et forcé
Une mer, un océan de larmes
L'oiseau au sang bleu se cache pour pleurer
Mais qu'importe la brutalité des pluies
Le sol finit toujours pas en être détrempé "
Zahya- Nombre de messages : 19
Age : 32
Date d'inscription : 23/03/2011
Le Chiffre
Personnage: Zahya
Puissance Souveraine de...: la Tragédie
Affiliation: Code de l’Etrange
Re: Roses des Sables
Acte 1 :
Décor d'une place de marbre blanc. Grande cathédrale.
Air etourdi. Plusieurs personnages annexes, se dispersant.
Choeur : Chant religieux à tonalité haute
Fleurs d'aubépine et de lys sur les devant de scène.
...
I : L'Art judicieux à su habillement voiler
Des couloirs...
T : Des couloirs ?
I : De longs chemins pavés !
Qui tournent autour d'un pilier de pierre
Je passe devant, et disparais derrière.
Un couloir dans les rides de la masse
Ouvert à tous, interdissant qu'on passe
Et dispersant les esprits grossiers
Préserve un site qu'il ne faudrait souiller
...
A : Va tout encore longtemps discourir ?
Et reprendre chacun de mes plaintifs soupirs ?
Si j'avais demandé quelques pitiés
J'aurais pris chien pour venir me lécher
Je veux t'éviter alors sans te faire mal
Préserve je te pries la distance que j'installe
(M. se retire et se place à distance de A.)
...
Changement de décor : Mouvement simulé par panneaux coulissants.
Scène sur campus, quelques étudiants au fond, discussions inutiles.
Choeur : Chuchotement et citations latines de Socrate
Fleurs de mimosa, tulipes et vignes sur les bords; vin répandue sur des draps pourpres
Décor d'une place de marbre blanc. Grande cathédrale.
Air etourdi. Plusieurs personnages annexes, se dispersant.
Choeur : Chant religieux à tonalité haute
Fleurs d'aubépine et de lys sur les devant de scène.
...
I : L'Art judicieux à su habillement voiler
Des couloirs...
T : Des couloirs ?
I : De longs chemins pavés !
Qui tournent autour d'un pilier de pierre
Je passe devant, et disparais derrière.
Un couloir dans les rides de la masse
Ouvert à tous, interdissant qu'on passe
Et dispersant les esprits grossiers
Préserve un site qu'il ne faudrait souiller
...
A : Va tout encore longtemps discourir ?
Et reprendre chacun de mes plaintifs soupirs ?
Si j'avais demandé quelques pitiés
J'aurais pris chien pour venir me lécher
Je veux t'éviter alors sans te faire mal
Préserve je te pries la distance que j'installe
(M. se retire et se place à distance de A.)
...
Changement de décor : Mouvement simulé par panneaux coulissants.
Scène sur campus, quelques étudiants au fond, discussions inutiles.
Choeur : Chuchotement et citations latines de Socrate
Fleurs de mimosa, tulipes et vignes sur les bords; vin répandue sur des draps pourpres
Zahya- Nombre de messages : 19
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