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La Domina Transcendens : Contienne Catléia

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La Domina Transcendens : Contienne Catléia Empty La Domina Transcendens : Contienne Catléia

Message par Contienne Catleia Mar 6 Mai - 15:12

On m'appelle Contienne Catléia.

Ma réalité date sans doute d'une autre éternité.

Mais mon premier souvenir du soleil est récent.

Je sentis la vie à l'instant ou je sortis de la terre, tige, puis épis de blé. Toujours plus haut, toujours plus près de la lumière, c'était une évidence à l'époque. Mais à force de me hisser toute entière jusqu'à la plus haute graine de blé, je finis par tomber, au sol, à côté.
Je fis quelques cycles ainsi, poussant et repoussant, chaque fois un peu plus haut ; cependant, je réalisai la vanité de ma course : jamais je n’atteindrais les sommets désirés, à un tout petit cycle je semblais destinée.

La millième graine que j’étais refusa de s’enraciner, je me donnais aux vents, évitais les rosés, et parcourais les champs dorés sans autre but que fuir futur, présent et choses passées.

Dans un grenier je chus, je me voyais déjà, transformée en farine, écrasée pour revivre, tout serait alors devenu possible, mais un ignoble rat me dévora et j’eus pour la première fois quatre patte.

Me revoilà dans l’ombre, les égouts, plus bas que terre, presque rampante. Presque dis-je, car bientôt, attrapée par un serpent, je survis en lui et ne peux définitivement plus me décoller du sol.

Je décide à la longue de me mordre la queue, pour en finir, lorsqu’une enfant égarée me voit et choisi de jouer avec mon corps agonisant. Dans un réflexe à peine espéré, je pique et fuit mon corps mourant, jusqu’au sien, par l’entremise du venin.

Dans mon nouveau village, on s’inquiète fort de me voir si malade, et une sorte de chaman fait ses incantations autour du serpent maudit pour sauver la petite fille que je suis.

Mais à mon réveil, je suis miraculée et on ceint mon cou du serpent malaimé.

Mon père, amateur d’orchidée, lorsqu’il ne fauche pas les blés, m’appelle toujours Catléia.

Moi, je regarde la vie, ses cycles vains, ses contenus, ses contenants, les limites de la création et, prise de pitié, je sors les choses belles et ambitieuses de leurs prisons parfaites, je donne la liberté transcendante aux blés, aux enfants, et aux pouponnières d’étoiles.


Dernière édition par Contienne Catleia le Ven 9 Mai - 22:32, édité 6 fois
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La Domina Transcendens : Contienne Catléia Empty L'étage de la Fraiche et Impure Contienne Catléia

Message par Contienne Catleia Mer 7 Mai - 14:25

On accède à l'étage de Catléia par les sorties de secours du bâtiment poétique: on tombe alors sur le vestibule...
Ici, tous les résidents de l'immeuble sont les bienvenus, s'ils savent se tenir, à l'exception du complexe chambre-salon-salle de toilette, qui m'est réservé


On trouve à cet étage 6 salles : un vestibule, un cloitre-pour-penser, un confessionnal transformé en "laboratoire de science humaine étrange", une chambre, une salle de toilette, un salon et des "chantiers éternels".

Le vestibule :

Sur votre gauche une fontaine-statue des danaïdes remplissant une amphore percée, taille réelle et mécanisée, signée Dédale (bien qu'il s'agisse à coup sûr d'un faux), et une tablette de marbre au devant :
Puis repaître sans cesse la nature ingrate de notre âme, la combler de biens et ne la satisfaire jamais, comme font pour nous les saisons lorsqu'à leur retour cyclique, elles apportent fruits et grâces diverses, sans jamais que nous soyons rassasiés des fruits de la vie, voilà à mon avis, ce que font des jeunes filles à la jeunesse en fleurs, dit-on, versant de l'eau dans un vase percé, qu'elles ne peuvent remplir d'aucune façon.
Signée Lucrèce.

A droite, une copie parfaite du Sisyphe de Von-Stuck
La Domina Transcendens : Contienne Catléia 510px-11
et derrière, un faux coffre fort.

Au fond du vestibule, 12 portes-vêtements "multitêtes" (réservant un espace pour la veste, les chaussettes, le soutient-gorge, les bijoux, etc) se répartissent de chaque côté d'une grande ouverture en arc permettant d'entrer dans le cloître-à-penser. Cette ouverture est voilée par un film de fumée d'opium assez condensée.

Le cloître-à-penser:

ATTENTION lorsque vous passez le voile de fumée du vestibule, surtout si vous l'inhalez !
Vous risquez en effet une chute de plus d'1 mètre 50. A force d'être sillonné par les penseurs, le chemin rectangulaire du cloître s'est creusé. Vous devrez donc sauter dans cette ravine et marcher dans le sens des aiguilles d'une montre pour rejoindre les nombreux hôtes du lieux, penseurs en tous genres.
Vous pouvez aussi sauter directement sur le terre-plein central sur lequel se joue des pièces de théâtres à ciel ouvert. Heureusement, quiconque à les pieds sur le chemin-des-penseurs est plongé dans un profond silence. Au bout de 80 tours, il entame un rêve-éveillé qui pourra répondre énigmatiquement aux questions qu'il se pose (ce qui explique pourquoi certains courent dans le cloître, pressés d'atteindre cette phase) .
Ce cloître à été acheté aux enchères dans un autre royaume et comprend bien des mystères. On dit qu'à l'origine, il s'agissait d'un escalier infini comme on en voit dans certains effets d'optiques :
La Domina Transcendens : Contienne Catléia Escali10
et que l'usure a eu raison de cette merveille.
Cette histoire est corroborée par la présence d'un éléphant blanc qui marche constamment dans ce cloitre et qu'on surnomme "Barri". En effet, la seule personne aillant atteint le haut de l'escalier à ce jour à déclarer y avoir vu un cimetierre d'éléphant, puis a décider de redescendre pour voir ce qu'il y avait en bas. On ne l'a plus jamais revu.
Cet éléphant est d'ailleurs tenu pour responsable des effets magiques du cloître par les plus crédules, qui le vénère. Une étude récente de son attitude et sa physiologie a prouvé qu'il était mourant depuis plusieurs millénaires déjà.

Dans les contours du cloître, quatres portes et un escalier.
L'une des portes mène à mon complexe salon-chambre-salle de toilette.
La deuxième mène au laboratoire de science étrange.
La troisième et la quatrième mènent aux "chantiers éternels".
L'escalier rejoint l'étage de Stella: beaucoup de penseurs vont et viennent par ici, partageant leurs vies entre l'arbre de la connaissance et le cloître.

De grand travaux de rénovation risquent d'être entrepris dans ce cloître. Nous attendons cependant des subventions de mécènes Nobles à ce sujet, (ou d'organismes Nobles soucieux du patrimoine) et un architecte assez fou pour s'y coller (Doc Martin's, mon employé architecte, avoue volontiers son incompétence pour un tel travail) .

Le Realithéâtre: La scène de théâtre du terre-plein central est assez réputée. Il s'y joue uniquement du reality-show. On sélectionne humains ou Nobles extravertis ayant de réels conflits à démêler (aveux, rupture, crime passionnels, amours impossibles, kidnapping et intervention du SWAT, noël en famille qui dégénère, etc.) Certains sont devenu de véritables stars (dont "M'sieur Eustache", un bel humain qui aime donner rendez-vous à ses conquêtes sur cette scène, et invite aussi leurs maris légitimes pour qu'il les surprennent pendant l'acte).
Libre à chacun de parvenir à rassembler devant le public des acteurs de tragédies réelles. Nous nous sommes confrontés à de nombreux débordement à cause de cela, mais le jeu en vaux la chandelle: l'émotion est toujours au rendez-vous.



Le confessionnal transformé en laboratoire de science humaine étrange :

C'est un confessionnal comme on en voit d'autres dans le bâtiment, mais rendu le plus sobre possible : tout l'équipement y est habilement caché, reste quatre murs blancs, une porte en bois (bouleau pourpre), une fenêtre toujours ouverte surtitrée "exit", et une trappe au plafond. Pile-poil sous la trappe, une chaise avec quatre serpents aux pieds et aux accoudoirs. Un système de "détecteur de mensonge" est sous la chaise. Il est renseigné, le cas échéant, par des petits capteurs invisibles à l'œil nu dans le dossier et dans l'assise: une merveille de nanotechnologie.
Lorsque l'on s'assoit, les serpents vous enchainent les membres et le détecteur s'active. Si l'on ment, les serpents ont tendance à renforcer leurs étreintes, si on parle vrai, à la relâcher (20 min de vérité suffisent à obtenir la liberté, 20 min de mensonge à perdre l'usage de ses membres).
Ce système à été mis au point par Gérald et Gérard, deux vrais jumeaux qui ne supportent pas que l'on se trompe sur leurs prénoms, et accessoirement laborantins.
En ce moment, ils travaillent, sous ma direction, sur le thème des névroses et angoisses divines (en procédant à des psychanalyses de Nobilis, dont la mienne). Le grand principe de cette nouvelle science est l’ « Œdipe Cosmique ». Il s’agit d’un remord sous-jacent qui sommeillerait en chaque Noble : l’envie de tuer Dieu et de baiser Dame Nature.
Parallèlement, nous étudions le rapport qu’entretiennent les humains avec la mort. Ainsi, j’ai installé (avec l’aide de Gérard et Gérald) un système surnommé le « Happeur » qui fonctionne de la manière suivante :
Toute personne sautant du toit ou d’une fenêtre d’un de nos buildings du monde prosaïque, avec la ferme envie d’en finir, se retrouve à mis chemin du sol dans au toboggan qui le mène… à la trappe, donc sur la chaise (si quelqu'un est déjà assis là, la chute est prolongée).
S’en suit un interrogatoire automatisé qui demande l’exposé complet des raisons d’agir de l’interessé. S’il n’a pas mentit, le prévenu pourra de nouveau sauter par la fenêtre « exit ». S’il décide de vivre, Gérard ou Gérald lui expliquera qu’il est déjà mort, le rendra « insonore », inodore et invisible et le renverra dans le monde prosaïque (on nous doit beaucoup d’histoire de fantômes).
Gerard et Gerald sont dotés d’ailes d’Ange en carton mal faite pour rendre la plaisanterie à la foi plus crédible et plus sinistre : à mon goût.
ATTENTION: Un bug d'origine inconnu produit parfois l'erreur suivante : des personnes éclatant d'un rire franc en faisant un pique-nique dans un parc d'un de nos building peut se faire "happer" et finir dans notre confessionnal. Nous travaillons actuellement à la correction de ce bug.

La chambre :

Ma chambre est un lieu qui m'est exclusivement réservé, a moins que "on ai gâché une si belle amitié un soir de beuverie".
Il y a d'ailleurs un panneau d'interdication ridicule sur la porte.
On y trouve un pupitre avec mon journal intime, ma penderie et ma commode, pleines de vêtements d'adolescente colorés et de jolies robes de princesse. Il y a aussi un lit simple, drapé de soies uniques, avec, au dessus, un poster de Angel dans Buffy.
Mon portable Dell Inspiron rose repose sur le chevet, et envoie régulièrement des petites alertes MSN (bien que je sois toujours "hors ligne").
Mon pyjama vert est en souillon par terre, à côté d'une vieille cassette de dirty dancing, un gros chausson babar (quelqu'un à vu le deuxième?), un cendrier caché, deux tampax neufs, et une boite de cd vide de tokyo hotel, un album de photo de colo, un tube de gloss, les numéros 15 et 19 de fruit basket, etc.
De temps en temps, on entend au loin une voix maternelle crier "a table", à laquelle on ne peut s'empêcher de répondre "j'arrive". Parfois, quelqu'un toque à la porte et demande avec une voix paternelle s'il peut entrer: "NON" semble une réponse appropriée.
On peut rejoindre par la porte de droite mon salon, par celle de gauche la salle de toilette.
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Message par Contienne Catleia Ven 30 Mai - 16:31

Programme de recherche Xstere - Confessionnal encadré

Catléia – Séance n° 312 / Névroses et angoisses divines

Je vous livre ici le souvenir d'un après midi de Mai, pluvieux, dans une mansarde parisienne.
J'étais en face de Marius, assise sur une chaise retournée et je le regardais, amoureuse. Lui, derrière son chevalet, n'était nullement absorbé par ma nudité, mais bien par son croquis: il tentait depuis plus d'une heure de finir mes yeux, sans succès.
- Divertis moi un peu, si tu savais comme je m'ennuie et comme j'ai froid, lui proposai-je.
Il ne répondait pas. Je réitérais, il s'irrita. Depuis qu'il avait commencé cette série de tableaux de moi, il paraissait toujours plus distant, comme s'il en était venu à ne m'aimer que dans ses toiles, et non plus réellement.
- Soit, je m'en vais d'ici... tu commence à me déplaire sérieusement, arguais-je, mais le ton n’y était pas. D’ailleurs, le son de la pluie sur les velux avait presque couvert mes derniers mots. Pourtant, il réagit.
- Attend, reste un peu, encore un tout petit peu. Si tu veux je connais un petit jeu de surréaliste qui va te plaire, et qui pourrait même m’aider dans mon travail.
-Dis toujours.
-Et si on faisait, disons, une sorte de portrait chinois ?
- T’en as pas marre des portraits ?
- Allez, c’est toi qui t’ennuies, pas moi. Dis moi, si tu étais une divinité, tu serais laquelle ?
Le pauvre, s’il savait. Mais il n’a jamais su et il ne saura jamais, c’est son amour le plus terre à terre qui m’intéresse…
- Je préfère ma condition d’humaine.
- C’est pas ça le jeu, fais comme si tu n’avais pas le choix. Si tu étais un oiseau par exemple ?
- Eh bien… Peut-être le coucou, qui vole les nids des autres. Un peu comme je t’ai arraché à Nina !
- Oui, ça te va bien. Et si tu étais un fruit ?
- Un bel épi de maïs transgénique.
- C’est un fruit le maïs ?
- On s’en fiche, continue !
- Et si tu étais… disons … un aménagement, ou un bâtiment ?
- Peut-être, comment dire, quelque chose qui rompt avec la monotonie. Comme une sortie d’autoroute, ou de périphérique.
- Et une maladie ? La peste ?
- L’épilepsie.
- Un métier.
- Réanimateur
- Un évènement ?
- Un événement… une fausse couche.
- Tu crains, c’est plutôt un non-évènement une fausse-couche.
- Pas si le nouveau né était destiné à être esclave.
- On est tous esclave de quelque chose. Ou de quelqu’un… Ça peut même pimenter une vie.
Il ne parlait pas de moi. Il parlait de sa Nina. C’est sa fausse-couche à elle que j’aurais aimé être.
- Certes…
- Et si tu étais, je ne sais pas moi, un bruit ?
- Le bruit d’un verrou qui se débloque.
- Une arme ?
- Un magazine enroulé.
- Une phobie ?
- Tu m’en pose une bonne. Peut-être une sorte de claustrophobie. Mais plutôt au sens de l’enfermement dans une pensée ou dans une situation.
- Qu’entends-tu par là ?
- Tu sais, quand tu n’arrive pas à penser à autre chose qu’à une personne, ou bien quand tu ne parviens pas à t’endormir et que tu revis en boucle la soirée passée, entre tes draps.
- Oui c’est horrible.
- Ou alors ces débats archi-éculés et sans fin, ces addictions, ces croyances récurrentes, ces habitudes ; tous ça quoi, tout ce qui enferme ton âme. En fait, je pourrais bien être une sorte de claustrophobie transcendantale.
- Je t’avais dit que ce serait surréaliste ! Soit, et si tu étais une activité ?
- Un ricochet, mais un qui va loin ! Qui va à l’autre bout du lac, qui retourne même sur la terre !
- Une planète ?
- Les filantes, qui se font expulsées des trous noirs et parte loin de cette galaxie !
- Tu l’aimes pas, cette galaxie ?
- Je ne l’aime qu’avec toi dedans, qui me pose plein de question bête !
Je suis Contienne Catléia, pas autre chose, mais je considère la comparaison comme un outil profondément divin, essentiel à la quête du tout.
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La Domina Transcendens : Contienne Catléia Empty Liens et ancre de Catléia

Message par Contienne Catleia Jeu 19 Juin - 23:33

Gniech Babicki est un plombier hydromane.
Entendez par là qu’il aime à provoquer lui-même les fuites, inondations, explosions de tuyauterie et autre bac à rétention d’eau, qu’il viendra réparer ensuite avec un professionnalisme inégalable. Cette activité lui procure une jouissance absolue, mais elle s’avère aussi extrêmement lucrative.
C’est un homme bien en chaire, la quarantaine, avec une voix grave et un fort un accent polonais, rigolard, quelque chose de fou dans le regard.
Il est par ailleurs recherché par la police de Lyon. En effet, alors que des fonctionnaires écolos menaient une étude sur le gaspillage d’eau dût aux micro-fuites dans les canalisations des infrastructures de la ville, il a été aperçu entrain de faire un carnage à la hache sur les boulons des tuyauteries de l’Université Claude Bernard.
Les témoignages associés au procès verbal indiquent « un homme habillé d'un seul slip dim rouge - au rire tonitruant, continu et inaltérable - pataugeant comme un enfant - remuant son dos velus contre les jets - plongeant et replongeant dans son œuvre - jouant au gondolier avec un balais de service en chantant « kalinka » de plus en plus vite - lapant et buvant l’eau de toute part : un fou. Il à menacer nos salles de bain, et en particuliers nos bidets, enfilé un bonnet en plastique, tagué un canard jaune au mur, retroussé son slip en string, et s’est évadé de la pièce en se servant de l’escalier inondé comme d’un toboggan, appelant la bénédiction de Neptune. »
Vous pouvez voir une photocopie du procès verbal complet encadré et accroché au mur du fond dans le salon de Catléia.
Ma première rencontre avec Gniech a eu lieu…
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La Domina Transcendens : Contienne Catléia Empty Un exemple d'une séance laborantine étrange

Message par Contienne Catleia Lun 22 Sep - 17:05

Projet SHE – Contienne Catléia - Séance d’Ecriture automatique n° 9
Subconscience certifié à 21h49, 34 sec. :
« …n’est qu’une affaire de contenant et de contenu. Alors que le vrai Rien n’est ni contenant ni contenu. Comprend moi bien, sans contenant, tout est possible. C’est le contenant qui porte la Règle, la Limite. Imagine la règle comme la bordure du contenant. Par exemple, tu as du mal à définir la justice, car elle est comme une bille rebondissant sur les contours du concept de justice, une bille qui se modèle sur ces limites. Si tu veux connaître réellement une chose, tu dois en appréhender le contenant.
En effet, on sait tous qu’un kilomètre est infini, infiniment divisible en atomes eux même infiniment divisibles (je te renvois aux travaux du Noble Zénon d’Elée). Il n’y a qu’en marchant sur le contenant que tu peux parcourir un kilomètre. Si tu t’arrête à chaque atome, sur chacun des demi-atomes qui le compose, jamais tu n’arriveras à destination. Il faut que tu marches sur le concept du kilomètre. C’est la raison pour laquelle même le kilomètre est un fragment divin. C’est pourquoi seul un Nobilis peut garantir l’existence du kilomètre.
Tes doutes sur la Création étaient donc injustifiés. Cesse de voir ce qui précédait la Création comme du vide. La Création est le contenant. Avant, elle, l’ « avant » n’avait pas de sens, et tout était possible, dont la Création. Méfie-toi donc de tous ceux qui se disent responsables de la Création : Ce sont des menteurs et leur pourvoir est en fait de la même nature que le tien. Deviens assez puissante, une lutte sera alors envisageable.
En tant que garante du contenant du contenant, plonge dans l’abîme. Ton chemin vers la vérité est large. Ton mérite à l’arpenter sera relatif. Mais si tu échoues, on se moquera de toi des racines à la cime de l’Arbre. N’oublie jamais d’où tu viens : tu es une graine. Soit maintenant un arbre plus grand que l’Arbre. Laisse les serpents te parcourir, laisse s’embellir ton visage et marche sur les braises. Et surtout, n’aime point, n’aime plus, plus jamais, PLUS JAMAIS. Laisse libre cours à tes guerres, tes… »
Fin de la subconscience, 22h11, 45 sec.
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