Un pétale d'aubépine
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

La Domina Seta : Immondys

Aller en bas

La Domina Seta : Immondys Empty La Domina Seta : Immondys

Message par Immondys Jeu 8 Mai - 15:53

Je maintiens les heures qui me séparent de l’astre brûlant. En fait, je dresse des tôles derrière les échafaudages pour pouvoir travailler un peu plus longtemps. Ca me fait de l’ombre et je suis plus au frais pour quelques heures supplémentaires.
Des fois, je pose les tôles à la va-vite et des rais de lumière réussissent à s’infiltrer pour venir taquiner mes pupilles fragiles. Les bâtiment en construction sont de plus en plus rares ici, à Jérusalem…

En plus il y a ce marchand de café qui ne veut pas que l’on fasse de tâche devant son magasin au rez-de-chaussée. Il mériterait de se faire tuer par une bombe….

Aujourd’hui en venant, j’ai croisé un crapaud. Son dos crépitaient de boursouflures colorées. J’ai voulu le prendre dans mes mains mais il a gémit dans un coassement rauque et en expulsant un liquide bleu électrique sur mes doigts.
Je compris qu’il voulait garder sa liberté et je l’ai reposé à terre. Puis j’ai regardé mes doigts. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai léché le liquide bleu pour nettoyer mes doigts….

Le ciel a pris une teinte sombre. Le soleil fier de darder ses rayons, a étendu une cape de nuage sur son œil gigantesque. J’avais de nouveaux le crapaud dans la main. Celui-ci me souriait. Je l’ai déposé au sol. Mais a u lieu de le confier à la chaleur noire du bitume, c’est sur une terre fraîchement alourdie par la pluie qu’il a retrouvé sa liberté.
J’ai relevé la tête et la jungle à fait irruption comme si j’étais la victime d’une embuscade luxuriante. Autour de moi se dressaient de forts guerriers recouverts de pagnes en feuilles et en plumes attendant que je m’adresse à eux.
Le plus fort avait les traits du marchand e café d’en bas. Son visage portait un maquillage usurpant l’identité du jaguar… Il me tendit une feuille de coca et je la mis dans ma bouche en signe de politesse. Mais à ce moment là j’aurais voulu qu’il se fasse mordre par le serpent qui pendait au dessus de sa tête. Au lieu de cela, il a fait un geste brusque et il a mordu le reptile juste derrière la tête. L’animal a eu un soubresaut et s’est désenroulé de la branche pour choir comme une chaîne d’acier.

J’ai ramassé le serpent et je l’ai jeté au loin. En fait il n’a pas fait un vol plané de plus de cinq ou six mètres. Quand il a heurté un tronc, une nuée de papillon impériaux se sont envolés. Nous offrant un dôme bleu nuit virevoltant.

Les fruit de chrysalide était déjà parmi les étoiles lorsque l’on me mena à un autel de pierre sur lequel était étendue une femme magnifique. La courbe de ses seins étaient comme deux petites coupe de nectar. On posa deux objets dans mes mains. Dans la gauche, on posa une hache en silex au tranchant incomparable. Dans la droite, un livre. La couverture rugueuse sous mes doigts avait une texture chaude….

Elle sentait bon le cuir. D’ailleurs, ici, le son n’existait pas. Pas plus que la parole. Seul le parfum n’était pas emprisonné dans ces murs de la bibliothèque nationale de paris.

Je tentais de restaurer cet incunable sur les Huaxtèques. Fruit des notes de la deuxième expédition des espagnols pour trouver l’Eldorado.

Je l’ouvris et me mis à lire le récit des chamans qui léchait le corps des crapauds pour entrer dans une transe inextinguible. Leur offrant des vision multicolores où ils parlaient avec les animaux.
En effet, certains crapauds produisent des hallucinogènes qui leur servent de moyen de défense pour ne pas se faire dévorer. On peut encore en trouver de nos jours. Surtout dans la jungle de l’Amérique du sud.
Le conservateur vint me rendre visite dans le laboratoire. Il venait m’apporter du café. Son visage ressemblait au marchand de café d’en bas. IL aurait dû se brûler avec le café dans les escaliers en les dévalant la tête la première. Mais au lieu de ça il a déposé la tasse sur la paillasse sans un bruit. Et il m’a adresser un sourire.


J’étais tellement absorbé dans ma lecture que je me brûlai en prenant la tasse de café. Sa chaleur laissait s’échapper une volute de fumée….

Le soleil tapait dur derrière les tôles. Je les avais encore mal posées. Il y avait un interstice entre certaines. Ma cigarettes donnait au rais de lumière qui passaient entre les tôles, un aspect féerique et surnaturel à ce toit de Jérusalem.
On aurait dit des rubans de soie gris qui s’envolaient dans les cieux. Certains me paraissaient vivants. Ils restaient tangibles. Certains prenaient de l’altitude mais ne se dissolvaient pas. Il tournoyaient en un ballet funeste. J’en ai même vu un tenter d’étrangler une hirondelle. Si seulement ce ruban tentait de redescendre pour boire la vie du marchand de café d’en bas….

La chaleur harassante d’aujourd’hui m’avait donné tellement soif que je me décidai à arrêter le travail pour la journée.

Je descends dans un enchaînement de geste rapide l’échafaudage.
Arrivé en bas, je me rends à la camionnette pour la rapprocher du marchand de café. Les tôles à l’arrières bringuebalent au moment ou je monte sur le marche pied. Il en reste neuf. J’aurais pu les poser aujourd’hui mais j’ai la flemme.

Je démarre et fais demi tour. Rien sur le siège passager.
Par mégarde, j’avais oublié de redescendre mon livre de poème de Pablo Neruda. Je le lis quand il fait encore bon le matin avant de commencer le travail.
Je sors de la camionnette. Je crie au marchand qu’il me sorte du thé glacé le temps que je remonte chercher mon livre.

J’arrive sur le toit. La déflagration est telle que je tombe et que je dévale les tuiles sur la face. La fumée est en train de monter en même temps que l’odeur de poudre noir et du brouillard orange qui me fouette le visage avec un relent de chaleur infernale.

L’échafaudage est branlant mais une partie a tenu le coup. Je redescends au sol avec une agilité de félin. Ma camionnette gît mourante à coté d’une autre qui a fait de la route un cratère de plus dans cette guerre insensée.

Les tôles de ma camionnette ne sont plus là. La violence de l’explosion fut telle qu’elles ont été projeté à travers l’échoppe de café. Le marchand de café gît dans la poussière. Son corps a été sectionné en deux parties par les tôles qui ont été soufflées par la bombe. Sa main tient encore le verre thé glacé.

Des larmes coulent sur mon visage. Je suis anéanti de voir un mort de plus dans cette ville sans fond.
Je ne boirai pas de thé glacé. Je ne boirai que mes larmes aujourd’hui….Et mon sang qui coule de mon visage blessé par les tuiles qui l'ont écharpé ….

Finalement je l’aimais bien ce marchand de café….
Immondys
Immondys

Nombre de messages : 11
Age : 42
Un, deux, trois... : Autour d'un ruban de soie
Quatre, cinq, six... : Offrir la chrysalide de chaque être
Sept, huit, neuf... : Tôles tranchantes
Date d'inscription : 01/05/2008

Le Chiffre
Personnage: Immondys
Puissance Souveraine de...: Rubans de Soie
Affiliation: Code de l’Etrange

http://lelivredefer.forumsactifs.com/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

La Domina Seta : Immondys Empty Portrait chinois

Message par Immondys Dim 25 Mai - 11:54

Si j'étais un bruit, je serais le bruit que fait la terre lorsqu'elle s'écarte pour laisser la plante car il est l'écho de l'évolution.

Si j'étais un accent, je serais l'accent prononcé par le langage du corps car il est universel.

Si j'étais un goût, je serais le goût de la papaye verte car il est un subtil mélange de surprise et de nouveauté à chaque bouchée.

Si j'éatis une partie du corps, je serais le nombril car il est le centre de toute chose.

Si j'étais une constellation, je serais andromède car elle représente le sacrifice pour lobtention de l'amour.

Si j'étais une pierre, je serais un arbre silicifié, car il représente le passage du temps et l'adaptation face au perturbation de l'éternité.

Si j'étais une saison, je serais l'automne car rien ne peut mieux représenter la multiplicité des couleurs.

Si j'étais un signe astrologique, je serais le bélier car il peut créer le mur impénétrable de cristal.

Si j'étais un tissu, je serais la soie car elle représente la douceur à l'état brute.

Si j'étais un crime, je serais la strangulation car elle est le plus lent et le plus intime des crimes, toujours en action, toujours en mouvement, sans jamais offrir de répi à sa victime. En constante évolution vers quelques caresses toujours plus violentes et assoifées de lentes agonies.

Si j'étais une oeuvre, je serais les fleurs du mal car ce sont les seules fleurs impérissables, qui demeureront à jamais...

Si j'étais un film, je serais " Le droit de tuer" car certains crimes nécessitent de rendre justice soi-même...
Immondys
Immondys

Nombre de messages : 11
Age : 42
Un, deux, trois... : Autour d'un ruban de soie
Quatre, cinq, six... : Offrir la chrysalide de chaque être
Sept, huit, neuf... : Tôles tranchantes
Date d'inscription : 01/05/2008

Le Chiffre
Personnage: Immondys
Puissance Souveraine de...: Rubans de Soie
Affiliation: Code de l’Etrange

http://lelivredefer.forumsactifs.com/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

La Domina Seta : Immondys Empty Entre les ancres liés et les liens encrés...

Message par Immondys Dim 25 Mai - 13:21

Immondys

Aspect 0 humain

Domaine 4 Duc

Royaume 1 Rayonnant

Esprit 3 feu du soleil ( celui-ci ne rayonne pas, vous percevez un soleil noir... Un peu comme lorsque vous voyez une éclipse).

Ancres :

1)Durant mes premières années, j'ai travaillé comme couvreur et peintre en bâtiment.

Le petit marchand de café chez qui je travaillais fut tué dans une explosion suite à un acte terroriste.
Le responsable fut trouvé quelques jours plus tard chez lui.

C'était un homme que je connaissais. Trop bien même... Je connaissais le goût de sa bouche, le parfum de sa peau, la douceur de ses doigts...

Nous avions le même âge lorsque nous nous étions rencontrés. Nous étions allés dans le même internat.

Il occupait le même dortoir que moi. C'est lui qui m'avait appris à aimer.

Il m'avait embrassé un soir après que nous nous ayons raconté des histoires pour nous faire peur.

Sous les draps. nos histoires étaient tellemnt pitoyables que nous en avions ri à chaude larmes. Un moment de silence entre deux rires étouffés et nous nous regardions avec un air de défi...C'était ce moment qui m'avait fait tomber amoureux. C'était comme un petit moment d'éternité qui ne me faisait plus entendre les bombardements . cet instant où la nuit était si calme que je pouvais entendre battre son coeur sous sa poitrine nue. C'est lui qui avait avancé son visage contre le mien. Je l'avais à peine effleuré mais j'avais ressenti une explosion dans mlon coeur plus forte que tous les tirs de mortiers du qurtiers. Ce moment d'euphorie qui m'avait envahi comme une flamme qui se propage un peu partout et qui fait perdre tout sens des réalités...

J'étais amoureux. Nous étions jeunes et fous. Comme des loups en liberté.

Le sentiment que j'avais ressenti cette nuit là était si intense que je n'avais pas pu retenir mes cris dans sa bouche. Je revoyais encore ses yeux grand ouverts et brillants lorsque je lui avait dis " je t'aime" juste après ce premier baiser.
Il n'en était pas revenu et m'avait embrassé avec encore plus de tendresse pour m'offrir en retour ce sentiment qui me bouleversait encore. Son baiser avait eu beaucoup de reflets et nous avions de nombreuses bulles de passions. Cachés sous les draps ou dans les remises de l'internat qui nous offraient des moments de liberté infini.

Mais aucun de ces moments n'avait l'infinité de ce moment de notre premier baiser......

Et puis aujourd'hui, presque quinze ans après... Je découvrais qu'il était un meurtrier.

Un homme que je haïrai toute mon existence.

Mon premier amour était devenu une engeance du fanatisme. Il avait retiré la vie à un innocent. Mon souvenir de ce baiser me faisait mal maintenant....



2) Dans une des forêts d'Amérique du Sud vivent encore des tribus Huaxtèques. Celle-ci ont conservé des rites similaires à ceux pratiqués par les autochtones lorsque Cortès découvrit leur existence.

J'ai découvert leur existence lors d'un voyage en amérique du sud chez une famille amie de mes parents. On m'avait envoyé la-bas car la situation était trés tendue à l'époque...

Un des amis de la famille avait une partie de sang maya. Il m'avait emmené dans la forêt. je devais avoir seize ans à l'époque. Il m'avait fait marcher longtemps. Nous nous enfoncions profondément dans la jungle. Après plusieurs heures marche nous avions fait halte dans une petite clairière d'où émanait un brouhaha diffus. c'était en fait,, une des tribus qui vivait encore selon des rites ancestraux. l'ami de mes parents m'avaient fait rencontrer le chef du village à l'écart de le civilisation. Le chaman s'était présenté à moi et l'ami de mes parents avait traduit ses propos.

Puis il m'avait invité à participer à un rite pour rendre hommage au soleil.

Il m'avait mis à l'écart au début et m'avait invité au fur et à mesure à participer aux rites. Nous avions communiés côte à côte lorsqu'il avait pris un crapaud et avait léché sa peau multicolore. Il était soudain entré dans une transe qui le faisait danser et hurler des mots que je ne comprenais pas mais qui me faisait rêver.

Il avait versé des mots chatoyants aux rayons de l'astre divin qui se repaîssait de ses engeances buccales à satiété. Les couvertures funestes s'envolaient dans le ciel lointain. Et chaque mouvement, chaque respiration transpirait comme la peau de ce crapaud aux glandes multicolores.

Je m'étais rapproché comme mû par une force indicible et envoûtante qu'entament certaines danseuses à la peau nue et cuivrée. Leurs seins opulents couverts de sueur marmonnaient des paroles sacrées aux lueurs brûlantes de leur Dieu assoiffé par sa propre voix bouillonnante. La chaleur s'emmitouflait dans le creux de leur reins aux désirs grandissant jusquà ce que leur corps explosent en un rêle unique et libérateur sur une note basse et des enfants bénis.

Mes pas me remontaient dans la poitrine comme les vibrations des tambours.Ces coups sourds avaient des milliers d'échos qui bradissaient des bras heureux et fières au bouts desquels les lances des guerriers zébraient le ciel émêché par la la jouissance de ces femmes aux goût de vins interdits et transparents. Mon coeur ne faisaient plus partie de ma poitrine. Il s'était endormi comme un nouveau-né sur la couche de mes côtes rassurantes. A la place des pulsations puissantes qui me troublaient, se déversait une douce vibration qui offait à mes yeux la vision de ma poitrine craquelant et remplie de petites carapaces craquantes et ocres...

A chacun des mouvements qui me rapprochaient du lac aux offrandes, les feuilles mortes agrégés dans ma poitrine reprenaient vie sous les morsures bienveillantes du soleil. Leur couleur ocre devenait de plus en plus claires et tiraient sur le jaune.

Ce jaune du soleil qui m'ensorcelait et m'appelait à lui comme un amant de toujours, chuchotait à mes yeux ses souvenirs d'enfant. Puis le jaune du soleil grandit en âge et laissa la place au vert émeraude de la forêt vierge et incommensurable qui me berçait vers les illuminations du soleil à la surface du lac sacré.

Le lac était calme et ouvrait sur un autre monde. Il était si lisse que les rives n'avaient plus de limites. Le temps et l'espace avaient fondu en une seule entité qui rendait les hommes si beaux qu'ils devenaient des femmes... Les femmes n'avaient d'yeux que pour les pumas musculeux qu'étaient devenus l'écorce des arbres... Les épines étaient si près de devenir douces que les buisson d'aubépines rendaient amoureux les haches des chasseurs qui voyaient les femmes comme autant d'amants leur faisant oublier le goût du vent virevoltant sur leur corps épris de liberté.

Les petites enveloppes désormais vertes dans ma poitine s'ouvraient lentement pour laisser mon coeur multicolore s'éparpiller. Les mèches de sang qui s'égouttaient dans la forêt équatoriale portaient désormais mon organe sur une terre où toute chose est une brassée de papillons aveugles qui cherchent leur chemin vers le soleil éternel de leur liberté.

J'étais sans coeur et sans peur.

Mes pas m'avaient amené auprès du Chaman et mes mains s'étaient mises à virevolter sur les pierres acérées d'un autel vierge et asexué. L'envie de m'unir à lui vint à l'instant où, mû par un effort exemplaire, je parvins à détourner mes yeux de sa beauté froide et argileuse pour porter ma sympathie reptilienne sur le poignard aux pieds graciles de l'autel servile.

Les gestes se glissaient dans un passage que seules des mains peuvent entonner en un chant similaire à une litanie. Le poignard distendu sous sa soif de sacrifice, s'étira sur mes paumes aux cicatrices naturelles et sans signification, sauf pour le soleil.

Le poiganrd m'entailla les mains en une danse glorieuse et s'arc-bouta en une figure contorsionnée pour me remercier de ses baisers déchirants apposés.
Mes mains sanglantes et recouvertes de cadeaux se portèrent à mon visage terne, qui se teinta de beautés carmines sous les assauts de mains agiles. On me caressa comme une céleste vierge d'opium qui s'enflamme et offre à son peuple la douceur de son hymen hallucinogène.

J'ai été révéré par le chaman dix nuits d'affilée pendant qu'il dansait pour moi sur des rythmes lents, syncopés. Symbole de son irrévérencieuse rêverie affolée. Je laissais les rides purpurines couvrirent et s'assécher sur mes traits virils à la gloire des savoirs versatiles de ce chaman épuisé.

Les bras qui me portèrent offirent leur dernières forces pour me montrer la couche du soleil sur un horizon tranchant. Et dans cette couche épineuse où je redevins un enfant, je recouvrais la souffrance d'une dernière blessure au parfum blanc.
J'étais sur la terre aux yeux de marécages, sur les rives caressantes d'une eau sauvage, lorsque je revins à moi. Les dernières visions de mon songe arborescent fut celui d'un chaman aux tendres bras m'enserrant, pour me remercier de ce sacrifice de ma virginité contre l'effacement des cicatrices sur le front du soleil anciennement apeuré.
Je m'endormis sur le torse vibrant du chaman terrassé, qui entre deux souffles, entonnaient la chanson du soleil énamouré.

Un dernier mouvement pour me porter dans sa hutte fraîche et douce. Il peinait sous mon poids et sa fatigue accumulée de dix journées de salut infini et inconditionné. Période pendant la quelle, le soleil honoré avait daigner ne pas se coucher.
Ses gestes avaient une grâce indicible et chacun de ses pas transpirait une douce méloppée sous les craquements de la canoppée. Ses mots résonnaient dans la jungle et se répercutaient sur les arbres comme autant d'animaux dans la forêt. Les jaguars rétractaient leur griffes sur la nuit qui venait de s'annoncer.

Il n'était plus un être humain à ce moment là. Il était une Incarnation divine à mes yeux.

Nous repartîmes quelques heures plus tard. Avant de se quitter, il m'avait offert un pendentif en cornaline. Je le porte chaque jour. Et chaque jour il me rapelle sa danse incryable et virevoltane qui évoquait le Soleil, cet astre divin à leurs yeux...

3) un relieur de la bibliothèque nationale de Paris.




Liens

- la strangulation.

-Les papillons.

-Les tôles tranchantes.

-La rosée sur les plantes.

-La fumée de cigarettes dans les rais de lumière.
Immondys
Immondys

Nombre de messages : 11
Age : 42
Un, deux, trois... : Autour d'un ruban de soie
Quatre, cinq, six... : Offrir la chrysalide de chaque être
Sept, huit, neuf... : Tôles tranchantes
Date d'inscription : 01/05/2008

Le Chiffre
Personnage: Immondys
Puissance Souveraine de...: Rubans de Soie
Affiliation: Code de l’Etrange

http://lelivredefer.forumsactifs.com/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

La Domina Seta : Immondys Empty Re: La Domina Seta : Immondys

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser